Commune de Villers-la-Montagne – Site Officiel

Histoire

Histoire de Villers-la-Montagne

Villers la Montagne est situé en Lorraine, au Nord du département de Meurthe et Moselle dans le pays haut, à une dizaine de kilomètres de Longwy et Villerupt, sur la route Longwy-Metz et de ses trois frontières, Villers-la-Montagne est la « porte » d’entrée vers les villages alentour car elle longe la voie rapide (N 52).

Son altitude est de 419 mètres au plus haut niveau et de 390 mètres au plus bas. La superficie de la commune est de 1.812 hectares dont 366 de forêts.

La dénomination du lieu a varié au cours des siècles : le plus ancien étant WILLARIUM, puis à la suite VILLARI, WILLARE et VILLA AD MONTEM ;
Les premiers renseignements relatent la mise aux Assises de Villers en 1150 sous le règne de Henry Comte de Bar qui déterminaient les redevances de chaque bourgeois pour chaque cheval, les corvées, les amendes, les tailles et toutes formes d’impôts.

Villers la Montagne fut constitué en Prévoté par Léopold Duc de Lorraine et de Bar par un édit du 18 Février 1718.
Cette Prévoté comprenait une bonne quarantaine de villages.
En 1751, Stanislas qui était Duc de Lorraine depuis 1736, supprima la Prévoté de Villers la Montagne et créa un bailliage.

Après le partage de la France en départements par décret de l’Assemblée Nationale donné à Paris le 4 Mars 1790, Villers la Montagne tout comme Longwy fit partie de la « Mozelle » jusqu’au traité de Francfort le 10 Mai 1871.
Villers la Montagne fait alors partie de la Meurthe et Moselle.

Ancien village agricole typique, Villers la Montagne s’est durant les dernières décennies, profondément transformé. Le coeur originel préservé du village – soit 266 maisons agglomérées en 1889, rangées en deux rues parallèles-, est aujourd’hui entouré de lotissements de pavillons résidentiels. 

Vous pourrez aborder son histoire en visitant l’Ouvrage du Bois-du-Four, ou encore l’Église paroissiale Saint-Sylvestre, fin du XVème siècle ou du début XVIème siècle dont il subsiste la tour clocher (à l’exception du dernier niveau) et la chapelle ou l’ossuaire accolé à la façade sud. Nef, choeur et sacristie reconstruits au début du XVIIIème siècle, peut-être en 1704, à l’époque où la tour clocher est restaurée (date 1704 donnée par des ancres sur la façade est de la tour). Réfection de la flèche et du niveau du beffroi en 1865. Édifice détruit en mai 1940 et restauré entre 1946 et 1950. L’église comporte un maître-autel en bois sculpté dont le tabernacle est orné d’un agneau pascal, surmonté d’une « monstrante tournante » décorée d’une descente de croix. Les vitraux sont des ateliers GROSS de Nancy (1952). Le beffroi accueille trois cloches : Eugénie-Marie, Françoise-Léonie (1923, renouvelée en 1982), et Henriette-Marie. L’église est totalement décimée par la tempête de février 1990. Les murs et voûtes de l’ancien choeur et de l’ossuaire sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 31 juillet 1991. Au cours des travaux, des peintures murales sont découvertes dans la crypte et sont l’objet d’une inscription à l’inventaire des monuments historiques en 1991. Après travaux, l’inauguration a lieu le 1er mars 1992.